Comme on l’a vu en section 1.1 p. 8, le TeX Live peut être utilisé de trois façons principales :
Les procédures spécifiques à Unix sont décrites pour chacun de ces cas dans les sections qui suivent.
ATTENTION : Les CD et le DVD sont au format ISO 9660 (High Sierra), avec les extensions « Rock Ridge »
(et « Joliet » pour Windows). Votre système doit pouvoir reconnaître les extensions « Rock Ridge » pour une
utilisation optimale de TeX Live. Consultez votre documentation concernant la commande mount pour voir
si c’est le cas. Si votre réseau local est constitué de machines différentes, regardez si vous pouvez
monter les CD sur une machine qui supporte Rock Ridge et utiliser ce point de montage pour les autres
machines.
L’utilisation des CD sur les systèmes Linux, FreeBSD, Sun, SGI et Alpha ne devrait pas poser de problèmes. Nous apprécierions beaucoup de recevoir des conseils détaillés de la part d’utilisateurs ayant réussi l’installation sur d’autres systèmes pour les futures versions de cette documentation. La suite de ce document suppose que vous avez installé et monté les CD avec une compatibilité Rock Ridge parfaite. |
N.B. : les droits de « root » sont souvent requis pour monter le CD. Selon le type d’Unix utilisé, il vous faudra probablement connaître le mot de passe de « root » ou tout au moins utiliser la commande sudo pour effectuer l’installation. En particulier le droit d’écriture sur le(s) répertoire(s) d’installation est évidemment indispensable.
Seuls les binaires pour Linux, Mac OS X et Windows sont inclus dans le CD demo ; pour exécuter live sur d’autres systèmes Unix, il faut utiliser le DVD.
Pour démarrer, il faut d’abord monter le CD ou le DVD avec les extensions Rock Ridge. La commande exacte
varie d’un système à l’autre ; la commande suivante fonctionne sous Linux, mais le nom du device (/dev/cdrom
ici) peut changer.
N.B. Tous nos exemples utilisent > pour les lignes de commandes (shell prompt) ; les commandes de l’utilisateur
sont soulignées.
Passer du répertoire courant au lecteur :
Sous Mac OS X, le répertoire est généralement /Volumes et le médium est monté automatiquement.
Exécuter le script install-tl.sh:
Après l’affichage de divers messages de bienvenue et une liste des options du menu principal, l’installation réclame l’entrée d’une commande. Taper alors le caractère voulu suivi d’un retour-chariot. Ne pas taper les chevrons (ni < ni >) ; on peut utiliser des majuscules ou des minuscules ; ici, les exemples utilisent des minuscules.
Pour exécuter live, la première commande est d suivie de la sous-commande 1 pour ranger les répertoires. Même dans ce cas, il faut choisir un répertoire sur le disque local pour placer les fichiers (tels que les fontes et les formats) que le système TeX génère lui-même et aussi prévoir une place pour les fichiers de mise à jour de configuration si besoin est. On utilisera /usr/local/texmf-local dans cet exemple. Si la valeur par défaut /usr/TeX fonctionne, vous pouvez sauter cette étape.
Retour au menu principal. La seconde (et dernière) commande est r pour faire tourner live hors du médium sans pour autant l’installer sur le disque dur :
Et on se retrouve au niveau de la ligne de commande comme on vient de le voir.
Ensuite, il faut modifier deux variables d’environnement : PATH (donner une une valeur dépendant de l’architecture) pour pouvoir exécuter les programmes et VARTEXMF (valeur spécifiée ci-dessus). Voir, table 1, la liste des noms d’architectures pour les différents systèmes avec indication de leur disponibilité sur le CD demo. Tous les systèmes sont disponibles dans les distributions inst et live. En plus des noms de version spécifiques donnés ici, on a des noms génériques sans numéros de version ; par exemple sparc-solaris renvoie à sparc-solaris2.7 ; les noms génériques peuvent être utilisés pour se protéger de futurs changements de numéros de version.
Une fois l’installation terminée et les variables d’environnement initialisées, l’étape suivante consiste à exécuter texconfig pour l’adapter à vos besoins. Ceci est expliqué en section 4.1, p. 30.
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La syntaxe pour affecter des valeurs aux variables d’environnement et le fichier d’initialisation correspondant dépendent du shell que vous utilisez. Pour un shell Bourne ou compatible (sh, bash, ksh, etc.), mettez ceci dans votre fichier $HOME/.profile :
Pour les C shells (csh, tcsh), mettez ceci dans votre fichier $HOME/.cshrc :
Déconnectez-vous, re-connectez-vous et testez votre installation (voir section 4.2, p. 31).
En cas de doute, n’hésitez pas à contacter un gourou système pour vous aider à résoudre vos problèmes, tels que la façon de monter le médium TeX Live, le choix des répertoires à utiliser ou les modifications à apporter dans vos fichiers d’initialisation.
Il est possible, et même habituel, d’installer le système TeX à partir du TeX Live sur le disque (« dur »). Ceci peut se faire en utilisant soit le DVD live, soit le CD inst. On peut aussi le faire à partir du CD demo si on n’a pas besoin des composants ou systèmes omis (voir section 2.1, p. 10 pour des explications sur les différentes distributions).
Pour démarrer, il faut d’abord monter le CD ou le DVD avec les extensions Rock Ridge. La commande exacte
varie d’un système à l’autre ; la commande suivante fonctionne sous Linux, mais le nom du device (/dev/cdrom
ici) peut changer.
N.B. Tous nos exemples utilisent > pour les lignes de commandes (shell prompt) ; les commandes de l’utilisateur
sont soulignées.
Passer du répertoire courant au lecteur :
Sous Mac OS X, le répertoire est généralement /Volumes et le médium est monté automatiquement. Exécuter le script d’installation install-tl.sh :
Après l’affichage de divers messages de bienvenue et une liste des options du menu principal, l’installation réclame l’entrée d’une commande. Taper alors le caractère voulu suivi d’un retour-chariot. Ne pas taper les chevrons (ni < ni >) ; on peut utiliser des majuscules ou des minuscules ; ici, les exemples utilisent des minuscules. La table 2 donne la liste des options du menu principal. On peut choisir les options dans n’importe quel ordre, mais i doit être la dernière choisie. Il est cependant raisonnable de procéder dans l’ordre où elles apparaissent ici !
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Voici quelques détails pour chaque option.
Ce menu fonctionne comme celui de c pour modifier le choix des langues à installer. Attention, le programme différencie les lettres minuscules des lettres capitales pour les touches de sélection.
Voici la liste des collections de langues du TeX Live (on garde ici les noms anglais des options qui sont ceux du système !) :
African (qq scripts) | Armenian | Chinese,Japanese,Korean | Croatian |
Cyrillic | Czech/Slovak | Danish | Dutch |
Finnish | French | German | Greek |
Hungarian | Indic | Italian | Latin |
Manju | Mongolian | Norwegian | Polish |
Portuguese | Spanish | Swedish | Tibetan |
UK English | Vietnamese |
Les collections de langues comprennent normalement des fontes, macros, motifs de césure et autres fichiers. Par exemple, frenchle.sty est installé lorsqu’on sélectionne la collection French. Par ailleurs, l’installation d’une langue de la collection altère le fichier de configuration language.dat qui contrôle quelles divisions (ou coupures de mots) sont chargées.
Sous Mac OS X, les interfaces utilisateurs recherchent TeX dans /usr/local/teTeX, aussi peut-on installer TeX Live à cet emplacement.
C’est dans cette arborescence que les scripts du système TeX installent les fichiers non spécifiques d’une version, à commencer par les fontes. La valeur par défaut est TEXDIR/ texmf-local. C’est aussi le lieu recommandé pour y mettre des composants locaux ou les paramètres de configuration. Il est donc souhaitable de changer cette valeur pour un emplacement indépendant de la version en cours du TeX Live, par exemple /usr/local/ texmf-local.
Une fois l’installation terminée et les variables d’environnement initialisées, l’étape suivante consiste à exécuter texconfig pour l’adapter à vos besoins. Ceci est expliqué en section 4.1, p. 30.
La dernière étape consiste à inclure dans son PATH le sous-répertoire de TEXDIR/bin spécifique à l’architecture de façon que les programmes nouvellement installés puissent être trouvés. Le tableau 1 (page 19) donne la liste des noms des architectures ; on peut aussi lister le contenu de TEXDIR/bin pour déterminer le nom du sous-répertoire de TEXDIR/binà inclure en tête de PATH.
La syntaxe de cette commande et le fichiers d’initialisation à utiliser dépendent du système utilisé. Pour un shell Bourne ou compatible (sh, bash, ksh, etc.), il faut mettre dans son fichier $HOME/.profile :
et pour un C shell (csh, tcsh), mettre dans son fichier $HOME/.cshrc :
Voici un court exemple annoté qui sélectionne une installation complète avec les binaires du système actuel seulement et avec les changements de répertoires recommandés plus haut. Les commandes > et les RETURN sont omis ici.
En cas de doute, n’hésitez pas à contacter un gourou système pour vous aider à résoudre vos problèmes, tels que la façon de monter le médium TeX Live, le choix des répertoires à utiliser ou les modifications à apporter dans vos fichiers d’initialisation.
On peut ajouter des composants individuels ou des collections de la distribution actuelle à une distribution autre que TeX Live ou à une installation plus ancienne de TeX Live. Ceci peut se faire depuis le CD demo ou le DVD live mais pas depuis le CD inst (voir section 2.1 p. 10).
Pour démarrer, il faut d’abord monter le CD ou le DVD avec les extensions Rock Ridge. La commande exacte
varie d’un système à l’autre ; la commande suivante fonctionne sous Linux, mais le nom du device (/dev/cdrom
ici) peut changer.
N.B. Tous nos exemples utilisent > pour les lignes de commandes (shell prompt) ; les commandes de l’utilisateur
sont soulignées.
Passer du répertoire courant au lecteur :
Sous Mac OS X, le répertoire est généralement /Volumes et le médium est monté automatiquement. Lancer le script install-pkg.sh (et non install-tl.sh qui n’est destiné qu’à l’installation complète) :
Le premier jeu d’options permet de choisir ce qui sera lu :
La suite des opérations est contrôlée par les options décrites ci-dessous. Si aucune n’est spécifiée, par défaut on installe les fichiers spécifiés. L’arborescence principale de destination est la valeur de la variable trouvée en expansant $TEXMFMAIN par kpsewhich. On peut la modifier en changeant les variables d’environnement TEXMFMAIN ou TEXMF.
Options additionnelles :
Voici quelques exemples d’utilisation :
En cas de doute, n’hésitez pas à contacter un gourou système pour vous aider à résoudre vos problèmes, tels que la façon de monter le médium TeX Live, le choix des répertoires à utiliser ou les modifications à apporter dans vos fichiers d’initialisation.